La musique m’assourdi. Je ne comprends pas d’où elle vient, j’avais pourtant éteint la télé avant de me coucher. Je peine à ouvrir les yeux. Mais j’y parviens. Je me trouve en boite. Les lumières de toutes les couleurs m’éblouissent, la musique résonne sur mes tympans et les jeunes qui dansent et sautent sur le sol me font vibrer. Je n’arrive pas à comprendre comment j’ai pu m’endormir sur le sol de cette boite de nuit. Je me fais piétiner par un jeune garçon, je cri de douleur et à ma surprise c’était Joachim. - Que fait tu la ? il me crie. Je n’arrive pas à l’entendre, il répète : - Que fait tu la ? - Je ne sais pas, je lui réponds. Je me lève et quitte la boite pour rentrer me coucher dans mon vrai lit.
Alex, 14 ans
Elle a des cheveux spaghetti
au blé complet. Un front en madeleine. Elle a un nez en chocolat blanc, des lèvres couleur ketchup, elle a un cou tel une pate à pétrir,
des jambes en plantation
de basilic.
Anonyme, 14 ans
Ciel, scie à métaux, ciel rouge, ciel bleu, bleu d’Auvergne, rouge gorge, scie à bois, soleil ensoleillé, le ciel bouge, cisaille, toboggan.
Anonyme, 14 ans
Il y a un jeune homme de 7 ans qui est dans un restaurant. Il sourit même s’il déteste les photos. Derrière lui, il y a un homme qui est roux et qui regarde une autre personne.
Devant le jeune homme de 7 ans il y a une pizza et du sirop de fraise, mais il boit aussi de l’eau. A côté il y a deux personnes qui parlent de quelque chose.
Louis, 10Â ans
Le bruit pèse, la musique est si forte que je n'entends plus rien.
J'ai la boule au ventre .
Mon adversaire passe en premier me défie du regard, me provoque avec ses gestes en réalisant saltos et pirouettes a n'en plus finir.
Mon heure sonne.
J'entends mes camarades me crier « vas y !!! montre lui ».
Je rentre dans le cercle.
Autour de moi , 100, 1000, ou 100 000 personnes me regardent.
Je dévisage mon adversaire, la pression est à son comble.
Je me lance je ne me contrôle plus. J'enchaine figures et pirouettes ainsi que pas de danse.
Au bout d'un temps indéterminé, je sors du cercle.
Toute la foule m'acclame et mes partenaires m'encerclent.
Je ne comprends plus rien.
Les juges, après un décompte choisissent le gagnant.
Ils me désignent.
Puis après j'entends une vague de bruit si forte que j'en ai mal au crane.
Je ne fais que crier, accompagné de mes partenaires et de la foule.
​
Combien de temps j'ai dansé ? Je ne sais plus.
Combien de temps j'ai crié ? Je ne sais plus.
​
Tout c'est passé si vite que je ne m'en souviens plus.
Philemon, 13 ans
Mon pied est sur la ligne, le stress est en moi,
je vois le starter vérifier si nos pieds ne dépassent de la ligne,
il lève le bras, mon corps est assailli d’une appréhension grandissante,
je reste immobile, comme paralysé.
Mes pointes restent plantées, comme coulées dans du béton. J’entends un mots qui fait grandir ma peur.
​
À vos marques... tous les muscles de mon corps se contractent... partez !
Le coup de pistolet retenti et je m’élance, ma peur a disparu, je n’ai plus qu’une idée en tête, finir la course le plus rapidement possible.